mercredi 27 juillet 2016

Les Acores - Horta et Pico

Nous avons finalement passé 10 jours à Horta. Le temps de bien profiter de l'ambiance sur place où les soirées Barbeuc' sur le quai et apéro  chez Peter se sont enchaînées, toujours en compagnie des équipages de Galopin, The Love Boat et Edelwenn.

Comme annoncé lors de notre dernier post, c'est avec plaisir que nous nous sommes pliés à la règle des lieux en déposant une trace de notre passage sur la digue du port. Ça nous a quand même  pris quelques jours,  l'exercice est plus dur qu'il n'y paraît. Espérons que notre fresque tienne jusqu'à notre prochain passage à Horta...



On vous laisse au passage admirer celles des bateaux copains:




Nous avons aussi profité de ce port relativement bien fournit pour bricoler sur Alegria et le préparer pour la dernière traversée à venir.
En plus des vérifications habituelles du gréement et des parties immergées nous avons fait une vidange, la troisième du voyage. Ça peut paraître beaucoup, mais c'est dû au fait que nous avons fait beaucoup de moteur lors de notre passage dans l'intercoastal aux  USA. Le golf de Gascogne étant ce qu'il est en été nous ne sommes pas à l'abri de devoir l'utiliser un peu pour rejoindre Brest.
Nous avons pu réparer notre hâle bas arraché du mât lors de la transat. Il a fallu un peu batailler pour trouver des rivets alu (étrange pour un port comme Horta...) et faire le tour des bateaux pour trouver une grosse pince à riveter mais en une demi journée c'était reglé.

Après l'anniverssaire bien festif du capitaine, toujours sur les quais, nous avons dit au revoir à Galopin partit en direction de Lorient, ultime traversée de leur voyage débuté il y a deux ans.

Soirée d'anniv' avec les équipages d'Edelwenn, Galopin et The Love Boat

Départ de Galopin, direction Lorient!
Deux jours plus tard c'était à notre tour de larguer les amarres en direction de l'île de Pico que nous avons finalement décidé de rejoindre avec notre bateau au lieu de prendre le ferry. Ça a été une belle navigation de 20 milles sous le vent de cette montagne impressionnante qui culmine à 2400 mètres.

Sous le vent de Pico
A l'approche de Lajes, nous avons eu la surprise de croiser un gros requin. Incroyable mais vrai, il aura fallu attendre d'être aux Açores pour croiser notre premier requin du voyage. Après vérification auprès d'un des spécialistes des mammifères marins du coin, il s'agirait d'un requin taupe, carnivore mais très peureux. Aucun risque donc pour l'homme.

L'entrée de la minuscule marina de Lajes mérite le détour, il faut d'abord longer une longue digue en prenant garde aux blocs rocheux immergés qui s'en sont détachés lors d'une tempête. Ensuite le chenal s'arrête et il faut passer entre un quai et une grosse roche espacés de 6 mètres. Une fois dans le bassin de la marina, dont la partie profonde n'est pas très grande, il faut espérer trouver un emplacement libre parmis les trois places visiteurs.

Bien sur aucune place dispo à notre arrivée mais nous avons pu nous mettre à couple d'un voilier amarré sur un petit quai à l'entrée  où nous pourrons rester les trois jours de notre séjour ici. Il n'y a ni eau ni électricité mais pour 10 euros les 3 jours nous nous trouvons très bien ici!

Entrée de port un peu chaude!
Lajes est un jolie village typique où la principale activité est l'observation des mammifères marin. 2-3 gros zodiac partent tout les jours s'approcher au plus près des dauphins, baleines et cachalots très nombreux de ce côté de l'île. Comme vous pouvez vous en douter, très peu pour nous, nous en avons déjà assez vu!
Les nombreuses roches en bord de mer font un spot parfait pour la chasse sous marine et nous avons pu nous offrir un repas sympa à base de baliste et de Mérou, chassés la veille.

Ruelle de Lajes
Nous nous sommes lancés dans une traverser de l'île en stop, espérant pouvoir louer scooter à Madalena la ville principale située sur la côte Ouest. Malheureusement à notre arrivée tout avait déjà été loué. Nous avons quand même réussi à monter à mi distance du mont Pico afin d'admirer la vue sur les environs. L'escalade jusqu'au sommet sera pour une prochaine fois! Sur la descente, un guide de montagne nous a expliqué qu'il y montait parfois deux par jours... Nous n'étions pas prêts! 
Sur la route, nous avons longer les vignes bordées de murets en roche basaltique, typique de l'île. Il était un peu délicat de demander à nos chauffeurs de s'arrêter pour les photos, dommage.

Le sommet de Pico


Sur les hauteurs de Pico
Après ces trois jours bien sympathiques et reposants à Lajes, nous allons partir dans la soirée en direction de Terceira. Nous devrions y rester 5-6 jours en fonction des prévisions météo que nous commençons à regarder attentivement au vue de notre retour vers Brest. 
Nous allons en profiter pour visiter l'île, ce que nous n'avions pas eu trop le temps de faire lors de notre premier passage et continuer la préparation et l'avitaillement du bord.

A bientôt!

Couché de soleil sur Pico vu depuis Lajes

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